Auteur: Pierre Pevel
Editions: Bragelonne
Nombre de pages: 382
Ma note: 19/20
Paris, 1909. La tour Eiffel est en bois blanc, les sirènes se baignent dans la Seine, des farfadets se promènent dans le bois de Vincennes... et une ligne de métro relie la ville à l'OutreMonde, le pays des fées, et à sa capitale Ambremer. Louis Denizart Hippolyte Griffont est mage du Cercle Cyan, un club de gentlemen-magiciens. Chargé d'enquêter sur un trafic d'objets enchantés, il se retrouve impliqué dans une série de meurtres. L'affaire est épineuse et Griffont doit affronter bien des dangers: un puissant sorcier, d'immortelles gargouilles et, par-dessus tout, l'association forcée avec Isabel de Saint-Gil, une fée renégate que le mage ne connaît que trop bien...
Rien que d'y penser, j'en ai des palpitations et le souffle court. Sérieusement, ce livre est une merveille et c'est le cas de le dire.
Je l'ai lu sur l'aller-retour d'un voyage à Briançon en terminale sur les bons conseils d'une amie (Axelle, si tu passes par là, sache que rien que pour ça tu as mon éternelle gratitude). Depuis, je ne jure que par cette série, au grand dam de mon entourage qui, lui, n'en peut plus (si si, Maman, je te jure que ce livre en vaut la peine!).
Sérieusement, ce livre est, à mes yeux, un bijou de la littérature française. Plus que Maupassant ou Flaubert, en tout cas (okay, je les aime pas, ces deux-là, un problème?).
Tout est beau dans cette histoire. On commence par l'époque. 1909. Cette période me fascine et m'intrigue en général. Mais là. Par la barbe de Merlin, c'est bien plus que fascinant, ça vous prend aux tripes. Le Paris de cette époque m'a toujours plus, c'est un fait. Mais que Pevel en fasse un lieu magique où l'on croise des dragonnets et des arbres bavards, où les chats volent et où la tour Eiffel est faite en bois magique, c'est juste captivant. Et encore, le mot est faible. On voudrait vraiment y être.
Et puis il y a les personnages.
Louis Denizart Hippolyte Griffont (on ne juge pas le nom à ralonge, ce mage est l'homme parfait). La baronne Isabel de Saint-Gil, aussi connue sous le nom d'Aurélia, et ses acolytes Lucien Labricole, le gnome, et Auguste Magne, le chauffeur parfait. Azincourt, le chat volant à l'accent "so Brittish". Et j'en passe! Mais on s'attache à tous, même aux moins sympathiques. Griffont et Isabel forment un duo explosif et manient l'humour et le sarcasme à merveille, c'est le cas de le dire (oui, je vais vous la faire à chaque fois, celle-là), ne les rendant que plus attachants encore.
Quant à l'intrigue, il n'y a rien à redire.
Il y en a pour tous les goûts (Merlin, on dirait une poissonnière: "venez, il est bon mon poisson, y en a pour tous les goûts!", pardon): de la fantasy avec le Royaume d'Ambremer (je cherche encore la station dans le métro parisien, on juge pas), en passant par le polar avec du trafic d'objets magiques, des cambriolages, des prises d'otages et une dose non-négligeable d'action.
Ce livre m'a tenue en haleine du début à la fin (ça m'a permit de passer outre Maître Gims diffusé à fond dans le car scolaire) et même encore aujourd'hui, un an et demie après l'avoir lu pour la première fois, je ne m'en lasse pas.
S'il y a bien un livre que je vous recommande, c'est celui-ci. Il vous volera votre sommeil et vous fera voyager à travers les âges et les univers. Sur ce, bonne lecture,
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire